Le Chevalet d'Art

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                                             « PLEIN AIR »

Sans aucun doute, il y a du nouveau sur la planète du peintre Alain MENANT cette année. « J’ai travaillé très longtemps en extérieur, j’ai rencontré d’autres paysages, d’autres peintres… »

Son style se retrouve dans ses couleurs et la force de son trait, mais, voilà, il nous montre autre chose: petits paysages, grandes imaginations. Pour lui , on le voit, les paysages sont à la fois des idées concrètes et des abstractions raisonnées.

L’artiste sera à la galerie tous les matins :Il peindra des toiles sur place et vous invite à le rejoindre pour commenter son travail et échanger des idées

A partir du 19 octobre,soirée de vernissage, le peintre Alain Menant exposera au Chevalet d’art. Essentiellement des œuvres à l’huile, pour beaucoup travaillées au couteau, il nous propose cette année du plus petit au plus grand format, de quelques centimètres à un mètre carré.

La tentation concrète l’emporte, cette année, sur les essais abstraits mais, finalement, c’est à la frontière que se situe son travail et sa démarche de peintre de la réalité.

• Comment expliquez-vous cette »tentation concrète »?

Mr. Menant : Je crois qu’après avoir travaillé sur des petits formats abstraits en début d’année, j’ai eu besoin de revenir à la réalité avec les tableaux de juin et juillet. C’est un retour aux sources aussi,c’est tentant de vérifier où j’en suis avec les personnages, les sujets et mes thèmes favoris. C’est rassurant aussi.

• C’est la fameuse frontière?

Mr. Menant:  Au sens large! Une frontière faite pour être franchie mais aussi pour rassurer comme je le disais, pour savoir ce qu’on laisse derrière soi de sûr, de solide.Et puis on avance dans l’inconnu.Une frontière quoi…

• Quand vous peignez, vous partez dans l’inconnu?

Mr. Menant: Et oui, pour moi cela ne peut être autrement… C’est cela,oui, peindre pour rendre visible l’invisible, peindre pour tenter d’autresvisions, d’autres vies même. Mais il faut rester modeste cependant.

• Modeste?

Mr. Menant : Je ne suis qu’un instrument, la plupart du temps. J’aime me dire que je suis celui par lequel la peinture passe pour aller vers les autres.Cette année j’ai eu souvent cette impression. C’est surprenant, et j’ai besoin d’être surpris en peinture. Aussi bien par celle des autres que par la mienne.

Continuez l’interview mercredi soir avec l’artiste!!!!

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