Exposition de Yann REBECQ du 2 au 30 avril 2012

Pour permettre à tous de rencontrer Yann REBECQ avant son départ pour la France, une nocturne est organisée le jeudi 12 avril à partir de 18h à la galerie

Dans cette première exposition en Nouvelle Calédonie, Yann Rebecq présentera un éventail assez large de sujets : des paysages de Provence, de Paris, de Bretagne, de Nouvelle Calédonie, des marines, et aussi des scènes de l’art de vivre, de la vie familiale, de moments tendres et simples de la vie quotidienne.

Avec des formats de toutes tailles, en pratiquant des prix de vente volontairement à la portée du plus grand nombre et très loin de sa cotation internationale.

La toile élue « toile de l’été 2011 »par le public parisien parmi 600 toiles dans 20 galeries d’art (concours organisé en collaboration avec la revue « L’Univers des Arts »)  sera exposée à Nouméa à cette occasion. Il s’agit d’un paysage près des Baux de Provence en grand format.

Il présentera aussi 3 toiles abstraites, dans la veine de son travail coloriste.

Yann Rebecq a ainsi mis de côté plusieurs de ses toiles préférées pour les présenter à Nouméa avant tout autre lieu.

Vernissage le 3 avril à partir de 17h

Collections 

Musée de Baltimore (USA), Musée de kristiansen (Norvège), Musée de Zurich (Suisse), Compagnie Air France , Ambassade de France à Washington, Consulat Général de France d’Atlanta, Alliance Française d’Atlanta

Alliance Française de New York City, Ambassade des Pays Bas aux Bahamas, Chineese Guardian Auction, Guangzhou (Chine), Art Canton Grandhub society, Guangzhou (Chine),ainsi que quelques personnes connues du monde artistique,cinématographique,journalistique ou politique et aussi de la mode

Le peintre Yann Rebecq et la Nouvelle Calédonie

Yann Rebecq a vécu toute son enfance et son adolescence en Nouvelle Calédonie.

Il arrive en Nouvelle Calédonie à l’age de 6 ans en 1961, où son père, Michel Rebecq, ingénieur des Ponts et Chaussées de l’Etat, est directeur de la subdivision de Koumac en étant chargé de poursuivre la liaison routière entre Pouébo et Hienghène, qui n’existait pas à l’époque.

La route pour rejoindre Nouméa à Koumac était encore en latérite depuis La Foa.

Koumac, Poum, Ouegoua ou Pouebo faisaient alors impression de bout du Monde pour les habitants de Nouméa. C’est là qu’il passe son enfance en en ayant gardé un souvenir très fort.

En 1964, la famille se déplace à Nouméa. Etudes aux Lycée Lapérouse où il découvre la peinture et l’histoire de l’art avec Patrice Nielly. Il participe aux championnats de voile. Voyages en Nouvelle Zélande en échanges scolaires (avec Patrick et Bernard Berger, entre autres). Il mène la vie heureuse des jeunes du territoire.

En 1972, c’est le départ vers la Métropole, à Toulon, où il faut tout réapprendre, trouver de nouveaux repères, tenter de s’intégrer.

Sa grand-mère maternelle, Jeanne Dagorn, artiste peintre, lui fait découvrir le travail du pastel sec.

Grace à elle, il rencontre le peintre Eugène Baboulène, un des plus grands peintres français, Président de l’Institut des Beaux Arts, qui le prend en amitié et lui apprend à peindre, à dessiner, mais aussi à connaître la Provence et Toulon en profondeur. Il va même apprendre les bases de la langue provençale.

Eugène Baboulène lui fait connaître d’autres grands peintres, dont Henri Pertus (un grand ami de Jean Giono) dont il deviendra aussi l’élève et l’ami, Paul Aizpiri, Jean Cottavoz, Yves Brayer, Jacques Bartoli, Albert Vidal, le grand peintre catalan Antoni Clavé (élève de Pablo Picasso), Roger Chaput (peintre et également deuxième guitariste du Quintette de France de Django Reinhardt), et aussi des artistes musiciens comme Stéphane Grapelli, ou de la danse, tel Rolland Petit et Zizi Jeanmaire, entre autres.

Toutes ces rencontres constituent un creuset idéal dans lequel va se forger une sensibilité propre et une progression dans le désir de s’exprimer à son tour par la peinture.

En attendant que son écriture se forge, il décide d’orienter sa carrière vers le tourisme.

Des études supérieures à Nice, puis un service national à L’ile de la Réunion en qualité de VAT, une nomination à la Région Bretagne pour prendre en charge le développement du tourisme rural et culturel dans les 4 départements bretons, puis nommé directeur du tourisme pour le département des Alpes de Haute Provence, puis à la direction de l’office de tourisme de Salon de Provence, puis celle de l’office de tourisme de St Rémy de Provence.

Mais Yann Rebecq n’oubliera jamais la Nouvelle Calédonie au fil des ans, ne rêvant que de pouvoir un jour y revenir. Ce sera chose faite en août 2004 lors d’un court séjour, où le hasard lui fait rencontrer Eric Valet et son épouse à Nouméa.

En 2006, il décide de devenir artiste peintre à part entière, bien que peintre professionnel déjà depuis 1995, tout en gardant un métier de Consultant en matière de tourisme, en particulier en Ukraine où il élabore le schéma national de développement touristique à partir de 2005.

Yann Rebecq continuera d’exposer de nombreuses années en métropole, aux USA, puis en Chine depuis trois ans, où sa cotation internationale a littéralement explosé.

Puis petit à petit, naît l’idée et le désir de venir exposer à Nouméa.

Cette idée est devenue un projet qui prendra corps du 2 au 30 avril 2012 à la Galerie le Chevalet d’Art.


3 réponses à to “Exposition de Yann REBECQ du 2 au 30 avril 2012”

  • Vicky says:

    Un personnage intéressant qui donne envie de rencontrer ses oeuvres !!!

  • Jean Claude says:

    Un monde pictural emprunt de poésie, de sérénité avec une palette de couleurs diversifiée donnant de la force à toutes ses toiles

  • Ses compositions, ses personnages nous renvoient les teintes, les senteurs et l’accent de la Provence qu’il aime tant et qu’il peint dans toutes ses nuances, à la fois douces et rugueuses, pour nous la faire découvrir sous un jour nouveau.

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